De l’eau pour tous en Afrique – 30-31 Juillet 2014 – Yamoussoucro (Côte d’Ivoire)

En application des nouvelles directives de l’UNESCO concernant le partenariat avec les organisations non gouvernementales, le comité de liaison ONG-UNESCO doit organiser chaque année, en consultation avec l’UNESCO, un forum sur un thème prioritaire du programme de l’UNESCO. Étant donné que le Comité de liaison est élu pour deux ans, nous avons à faire face à quatre évènements, quatre pays (aucun dans une même région du monde), et quatre thèmes. D’un côté, la FMTS ne peut pas s’impliquer dans tous. Ce serait trop lourd. D’un autre côté, notre ligne constante, en tant qu’ONG en partenaire officielle de l’UNESCO, a toujours été l’implication dans la coopération collective. C’est pourquoi nous avons fait le choix  de prendre une part active au forum « Accès à l’eau pour tous en Afrique » qui doit se tenir les 30 et 31 juillet en Côte d’Ivoire.

En ce qui concerne les enjeux de cet évènement, les représentants des ONG ne partagent pas tous les mêmes vues. Le point de vue de notre fédération est toujours le même : donner une occasion aux ONG nationales et locales d’exprimer leur propre point de vue sur ce que sont les obstacles à surmonter et sur les actions à soutenir. D’autres représentants sont plutôt disposés à fournir des bonnes pratiques (parfois leur propre opinion, parfois un réel savoir de terrain). Le risque existe alors d’agir en occidentaux éduqués envers des populations pauvres et non éduquées ! Ce n’est pas notre conception de la coopération internationale. Il n’en reste pas moins que, grâce à cet évènement, nous avons une occasion d’échanger nos vues sur la nature des obstacles mondiaux, et notamment sur la question de la gestion privée de l’eau. Presque tous les représentants des ONG sont d’accord sur le fait que l’eau est un bien commun.

La FMTS a mainte raisons de contribuer au succès du Forum en Côte-d’Ivoire, y compris du point de vue du rôle social des travailleurs scientifiques : les chercheurs, les enseignants, les ingénieurs,  même lorsqu’ils ne sont pas spécialistes de l’eau, sont des citoyens. Rappelons que l’accès à l’eau pour tous en 2015 est l’un des objectifs du Somment mondial du développement durable (Johannesburg, 2002) et que les États se sont engagés.