Les jeunes diplômés boursiers sont des travailleurs

Dans le cadre de l’action décidée par notre 19ème Assemblée générale, nous ouvrons le débat en publiant la position de notre organisation affiliées espagnole, l’API-CSIC Associación Professional de Investigadores del CSIC.

1.- Toute activité effectuée par un individu engagé sous conditions de posséder des diplômes professionnels, indépendamment de la nature et du niveau de ces diplômes, doit être universellement considérée comme un TRAVAIL. En conséquence, tout établissement qui tire bénéfice du travail effectué par cet individu est dans l’obligation d’agir envers lui en respectant pleinement tous les droits sociaux reconnus légalement à tout SALARIÉ.

2.- Les bourses attribuées par une instance gouvernementale ou d’autres sources, publiques ou privées, à but lucratif ou non, peuvent inclure ou non une disposition sur le paiement des cotisations de sécurité sociale. Dans ce dernier cas, la responsabilité de ces contributions devrait incomber à l’organisme où ce travail est mené à bien et qui tire profit de ses résultats sous différentes formes – gains financiers, prestige augmenté, publications, etc.

3.- Conformément aux déclarations de l’Organisation internationale du travail, il n’est pas acceptable d’employer dans aucun type d’activité un individu dont il est exigé qu’il soit doté d’un titre professionnel, sans assurer ses droits sociaux de SALARIÉ. Les manœuvres sémantiques dont l’objectif est de passer outre la reconnaissance de la nature de cette activité en tant que vrai TRAVAIL, tel que prétendre d’un professionnel chargé d’une activité spécifique qu’il est employé au titre d’étudiant de troisième cycle, étudiant docteur ou étudiant post-doctoral, doivent être rejetées. Ce rejet devrait être confirmé même lorsque l’individu obtient un doctorat en conséquence directe ou indirecte de son travail ou tout autre diplôme professionnel ou non-professionnel, et totalement indépendamment de cette possibilité.